Les USA refusent de frapper les champs pétrolifères de Daech

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Le refus de la coalition américaine de bombarder les gisements de pétrole contrôlés par Daech en Syrie suscite un vif étonnement, affirme le journaliste turc Alptekin Dursunoglu.

Dans une interview accordée à Sputnik, Alptekin Dursunoglu s'est déclaré surpris par le refus de la coalition américaine de frapper les champs pétrolifères contrôlés par l'Etat islamique (Daech) en Syrie. Et ce, malgré le fait que ces champs constituent l'une des principales sources de revenus pour ce groupe djihadiste.

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M. Dursunoglu a évoqué à cette occasion les livraisons de pétrole acheminées en contrebande vers la Turquie via un pipeline clandestin.

Le journaliste a dans le même temps attiré l'attention sur le fait que les frappes de l'aviation américaine en Syrie n'ont jamais visé les champs pétrolifères contrôlés par l'Etat islamique.

"Cela me surprend en effet, car l'une des premières étapes du plan d'Obama visant à combattre Daech est de détruire les sources de revenus de cette organisation terroriste", a déclaré Alptekin Dursunoglu.

Le journaliste s'est également demandé pourquoi les drones américains n'arrivaient pas à suivre les milliers de réservoirs de pétrole expédiés par l'Etat islamique.

Selon M. Dursunoglu, la contrebande de pétrole n'est pas l'unique source de revenus pour ce groupe djihadiste qui faisait partie d'Al-Qaïda en 2012.

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"L'Etat islamique a reçu une partie considérable des fonds accordés à l'opposition syrienne par les pays du Golfe et la Turquie", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

A l'appui de ses dires, il a cité les témoignages de travailleurs humanitaires locaux selon lesquels ces fonds avaient été acheminés "dans des valises et des sacs".

Outre la contrebande de pétrole, l'Etat islamique utilise d'autres méthodes criminelles pour obtenir de l'argent, dont le trafic de stupéfiants, d'organes humains et d'objets d'art pillés, l'enlèvement de personnes et l'esclavage sexuel, a ajouté le journaliste turc.

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