Nouveau projet poudre aux yeux US en Syrie

© AP Photo / Jacquelyn MartinBarack Obama
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La décision de Barack Obama d'envoyer en Syrie 50 agents américains des forces spéciales ressemble non pas à un projet bien conçu mais plutôt à une tentative de guérir son amour-propre suite aux humiliations causées par le lancement de l'opération militaire russe dans la région, lit-on dans le Wall Street Journal.

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L’envoi de forces spéciales US en Syrie est-il légal?
Le président américain a rejeté la plupart des propositions du Pentagone concernant le conflit syrien, y compris celle portant sur le lancement d'une opération sur le sol et la création d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

Au lieu de cela, le chef d'Etat américain a dit envisager d'envoyer en Syrie 50 agents des forces spéciales qui devraient faire partie d'une guerre plus vaste contre l'activité du groupe terroriste Etat islamique. Pour le moment cependant, leur mission dans la région ainsi que le degré de leur participation dans la lutte contre les terroristes restent incertains. Quoi qu'il en soit, vu le nombre des militaires, ils seront probablement tout simplement tués ou bien capturés par des combattants djihadistes, conjecture le journal.

"Le déploiement ressemble davantage à l'aspiration de la Maison Blanche à faire face à l'humiliation causée par les activités de la Russie ou à une tentative de montrer aux Américains qu'elle n'est pas inactive dans la lutte contre l'Etat islamique. Pourtant, tout cela ne semble pas faire partie d'une nouvelle stratégie militaire bien fondée", a souligné le Wall Street Journal.

Néanmoins, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son adjoint Tony Blinken n'ont de cesse d'affirmer que le retrait des troupes américaines devrait être considéré comme un succès et que les résultats de l'opération militaire russe en Syrie sont voués à l'échec. En même temps, les cinq années de vaine guerre menée par Washington aboutiront dans un avenir proche, croient-ils, à l'instauration de la paix. Malgré tous les faits et preuves, Barack Obama reste persuadé pour sa part que l'histoire mondiale est de son côté, conclut l'édition.

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