Les récents attentats perpétrés à Paris et à Beyrouth montrent qu'aucun pays du monde ne peut se sentir à l'abri tant que le groupe terroriste Etat islamique (Daech) ne sera pas éradiqué une fois pour toutes, affirme le New York Times.
"Les attaques terroristes lancées vendredi à Paris, le double attentat perpétré un jour plus tôt à Beyrouth et l'explosion d'un avion de ligne russe le 31 octobre dans le Sinaï montrent que l'Etat islamique s'est engagé dans une nouvelle phase de la guerre contre l'Occident et que les terroristes sont prêts à frapper au-delà des zones qu'ils contrôlent en Irak, en Syrie, et de plus en plus, en Libye", constate le journal.
Les pays menacés par l'Etat islamique font face à un défi énorme, car les attaques de ce genre sont difficiles à prévoir, donc à prévenir, rappelle le quotidien.
"Il faut écraser l'Etat islamique, mais cela requiert de la patience, de la détermination, ainsi que la coordination des stratégies et des objectifs. Or, cette coordination fait terriblement défaut aux pays participant à la guerre contre Daech", affirme le journal.
"Verser de l'huile sur le feu des passions bouillonnant autour des réfugiés et des musulmans en Europe a sûrement été le principal objectif de l'attaque menée par Daech", souligne le journal.
Il ne fait aucun doute que pour prévenir les attentats ultérieurs, il faudra mettre un terme à la guerre civile en Syrie, guerre qui a permis à l'Etat islamique d'obtenir le pouvoir, des territoires et de l'argent, conclut le New York Times.