Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne)
Le vendredi 13 novembre 2015 est une nouvelle date de terreur pour l'histoire mondiale. Encore une journée associée à des massacres, dont les responsables savaient ce qu'ils voulaient: tuer le plus de gens possible et montrer au plus grand nombre ce dont ils étaient capables. C'était également l'objectif des islamistes le 11 septembre 2001… et de ceux qui ont perpétré ces attentats à Paris, tuant plus de cent personnes avec des armes à feu et des explosifs.
Ils ont transformé la capitale française en théâtre d'opérations. Ils ont pris plusieurs centaines de personnes en otage dans la salle de concert du Bataclan, et des millions de spectateurs voulant voir un match amical entre les équipes de France et d'Allemagne ont assisté aux agissements terroristes visant le monde libre et tous les individus y appartenant et désirant vivre dans la liberté.
The Wall Street Journal (USA)
La subtilité, les ressources disponibles et l'ampleur des attaques de vendredi au cœur de Paris ont montré aux dirigeants du monde entier que le problème de la retenue de la violence extrémiste avait atteint un nouveau niveau et que le plan des actions de l'Occident dans la lutte contre le terrorisme avait foncièrement changé.
Les attentats de vendredi ont mis en évidence la faiblesse de ces stratégies dans un monde où l'extrémisme international pénètre dans de nombreux pays. On remet également en question les accords internationaux sur la libre circulation, qui constituent pourtant la base de l'Europe contemporaine. Dans son discours après les attentats, le président français François Hollande a annoncé la fermeture de la frontière nationale.
L'usage des explosifs et la complicité éventuelle d'un grand nombre d'individus aux attentats préoccupent sérieusement les spécialistes américains de la lutte antiterroriste.
The Guardian (Royaume-Uni)
Beaucoup de gens se poseront des questions sur les failles du système de recueil et d'échange d'informations, sur la prévention de tels attentats, et ils auront raison. Cependant, le danger ayant atteint une telle ampleur, aucune démocratie ayant de l'estime pour la liberté d'expression et de circulation n'est plus en sécurité.