The Guardian: Poutine, figure incontournable de la politique internationale

© AFP 2023 Ozan KoseVladimir Poutine arrive à Antalya pour le sommet du G20
Vladimir Poutine arrive à Antalya pour le sommet du G20 - Sputnik Afrique
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Depuis le sommet du G20 à Brisbane, les leaders occidentaux ont complètement modifié leur attitude à l'égard de Vladimir Poutine considéré désormais comme un acteur politique de premier plan.

L'attitude des dirigeants occidentaux à l'égard de Vladimir Poutine a beaucoup changé depuis le sommet du G20 à Brisbane où le président russe était accusé de tous les maux, écrit The Guardian.

A Brisbane, le président américain Barack Obama a déclaré que la Russie était isolée sur la scène internationale et le premier ministre britannique David Cameron a fait savoir qu'il ne faisait plus confiance au dirigeant russe.

"Passons rapidement au sommet du G20 en Turquie et nous verrons que tout a changé. Des photos prises à Antalya nous montrent Poutine au milieu d'un petit groupe convivial, bavardant de manière animée avec Obama et la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice. Le président russe a également eu des entretiens constructifs avec Cameron et d'autres chefs d'Etat et de gouvernement. Aucun ostracisme ni intimidation… Poutine était celui que tout le monde voulait rencontrer", indique le journal.

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La cause en est simple: la menace terroriste émanant du groupe djihadiste Etat islamique et la crise des migrants ont fait comprendre aux dirigeants européens qu'ils avaient besoin de la Russie. Tel est l'avis émis par l'ex-président français Nicolas Sarkozy et par le président actuel François Hollande. Une position similaire a été exprimée par le chef du gouvernement britannique David Cameron, qui a fait savoir que "le Royaume-Uni était prêt à conclure un compromis sur l'accord cadre et la période transitoire en Syrie". La Maison Blanche a pour sa part annoncé que MM. Obama et Poutine s'étaient mis d'accord sur la "nécessité d'une transition politique réalisée par les Syriens". Transition qui doit être précédée d'un cessez-le-feu et de négociations menées sous la médiation de l'Onu entre l'opposition syrienne et le gouvernement de Damas.

Poutine a également réussi à persuader l'Occident que les forces russes jouaient un rôle légitime en Syrie. Même les Etats-Unis, qui affirmaient au départ que l'intervention russe était inadmissible et "vouée à l'échec", ont radicalement modifié leur position, constate le quotidien britannique.

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