Aucune information n'a été dans l'immédiat fournie sur la nature de cet engagement, surveillance et/ou bombardements, qui intervient dix jours après les attentats de Paris, revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique.
"Nous allons intensifier nos frappes, nous allons choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possibles à cette armée terroriste", avait déclaré dans la matinée le président français François Hollande.
Des Rafale armés de bombes ont été catapultés dans la matinée du pont d'envol du Charles de Gaulle, dans un rugissement de moteurs, a constaté l'AFP.
Les 26 chasseurs embarqués triplent la capacité de frappes française dans la région, en s'ajoutant aux 12 appareils stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie, respectivement six Rafale et six Mirage 2000.
Selon une source militaire française, les chasseurs du Charles de Gaulle, notamment Rafale et Super Etendard, devraient rester hors de portée des défenses antiaériennes syriennes en passant par la Turquie au nord ou par la Jordanie au sud.
Après sa mission en Méditerranée, à l'échéance non communiquée à ce jour, le Charles de Gaulle poursuivra sa route vers le Golfe où il doit relever un porte-avions américain.