Le 2 décembre, 15 extrémistes de l’extrême-droite ont été traduits en justice dans la ville allemande d’Erfurt. Ils sont accusés d'avoir attaqué violemment des Allemands participant au carnaval, des suites de quoi 10 personnes ont reçu des blessures graves. En novembre dernier, en Bavière, un groupe de l’extrême droite, "La troisième voie", a organisé une marche aux flambeaux en mémoire des fascistes du Troisième Reich.
Hate destroying workshop w/ Irmela Mensah-Schramm. Great lady, respect. Thanks for bringing her @Mesenaattime & co! pic.twitter.com/SaaVDx15GX
— Riikka Kaukinen (@retoriikka) 9 мая 2013
Néanmoins, malgré une montée de l’extrémisme, il se trouve des personnes pour y faire face. De ses 66 ans, Irmele Mensah Schramm en a consacré une trentaine à la lutte contre le nazisme et les idées d’extrêmes-droite. Son arsenal n’inclut qu’une baillonnette de couleur et un grattoir dont elle se sert afin de colorer et écailler les inscriptions de propagande radicale et de haine à l’égard des étrangers sur les murs de sa ville natale.
Selon RT, la pensionnaire, qui porte le surnom de "militante contre la haine" efface toute inscription radicale qu’elle rencontre. Et même si elle a été battue à plusieurs fois, comme cela lui est arrivé à Dresde en 2013, rien ne peut l’arrêter.
100.000 Hassparolen entfernt: Irmela Mensah-Schramm erhielt dafür den Göttinger Friedenspreis. http://t.co/0xklYMGvDJ pic.twitter.com/iDcMPi46ZN
— Tanna (@tcjericho) 7 Март 2015
Depuis 9 ans qu’elle tient registre des inscriptions colorées ou écaillées, elle en a effacé 96.853. L’idée de commencer son activité anti-extrémiste lui est venue à l'esprit lorsque la police municipale a refusé de prendre des mesures pour faire effacer de telles inscriptions.
"Certains déclarent que ces inscriptions sont une manifestation de la liberté de la parole. Moi, je réponds que la liberté de la parole finit là où commence la haine", indique la pensionnaire.