Selon lui, le Congrès aurait pu autoriser le recours à la force armée en Syrie en 2013, lorsque le président Barack Obama a déclaré qu'il était prêt à lancer une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad. Mais le président a par la suite "changé d'avis" et la majeure partie des congressistes a poussé un soupir de soulagement.
"Les législateurs ont trop peur des conséquences de la décision d'autoriser une nouvelle guerre. Du moins, c'est ce que répondent les législateurs interrogés à la question de savoir pourquoi le Congrès n'a pas voté la nouvelle loi", écrit le journaliste.
Si les congressistes n'avaient pas peur de prendre cette décision, ils auraient pu la voter en février, lorsque Barack Obama, après six mois de frappes aériennes contre l'EI, a demandé au Congrès l'autorisation de mener des combats.
Selon le quotidien, la demande a été formelle, le président Obama étant sûr de son droit à recourir à la force armée contre l'EI, grâce à la loi antiterroriste adoptée en 2001 après les attentats du 11 septembre.