Un activiste du Hezbollah tué dans un raid aérien israélien près de Damas

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L'Etat hébreu n'a confirmé ni démenti être à l'origine des frappes aériennes contre Djaramana, une banlieue de Damas, bien que des responsables israéliennes se félicitent de la mort, dans ce raid, de Samir Kuntar, figure du Hezbollah libanais.

Deux chasseurs de l’Armée de l’Air israélienne ont frappé Djaramana, une banlieue de Damas, tuant Samir Kuntar et huit autres cadres du Hezbollah libanais, dans la nuit de samedi à dimanche, a annoncé la formation chiite dans un communiqué publié sur sa chaîne al-Manar. 

"Le doyen des détenus libérés des prisons israéliennes, le frère Mujahid Samir Kuntar est tombé en martyr avec plusieurs citoyens syriens dans l’attaque", rapporte la chaîne, ajoutant que le bâtiment dans lequel se trouvait avait   été "complètement détruit" dans l’attaque. 

Selon le quotidien israélien Haaretz, à part Samir Kantar qui avait été condamné à la perpétuité en Israël pour un attentat qui avait tué quatre personnes en 1979, six à huit autres personnes auraient été tuées dans ce raid aérien, dont des responsables ou des cadres du Hezbollah. 

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Les médias syriens annoncent de leur côté que parmi les morts se trouvait également Farhan Shaalan, un commandant du groupe syrien de résistance anti-israélienne fondé notamment par Kuntar.

A Jérusalem, le ministre israélien de la Construction et du Logement, le général à la retraite Yoav Gallant, s'est félicité de la mort de Kuntar, sans pour autant confirmer que l'Etat hébreu en soit responsable.

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"C'est une bonne chose que des gens comme Samir Kuntar ne fassent plus partie de notre monde", a-t-il dit au micro de Radio-Israël.  

A la question de savoir si c'était Israël qui était l'auteur du bombardement, il est resté évasif. 

"Je ne confirme ni ne démens rien à ce sujet", a-t-il déclaré. 

Tout en restant officiellement en dehors du conflit syrien, Israël a quelquefois bombardé des objectifs pour, selon des sources proches des services de sécurité, empêcher le Hezbollah de se doter d'armes fournies par Damas, ou pour l'empêcher d'attaquer des Israéliens à partir du territoire syrien. En janvier dernier, une frappe israélienne en Syrie avait tué six membres du Hezbollah, dont un chef militaire et le fils du défunt chef militaire Imad Moughniyah, dans la région de Kouneitra, près du plateau du Golan.  

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