Mais cette année, contre toutes les attentes, c'est "socialisme" qui a remporté la palme du mot le plus populaire.
Bernie Sanders, champion de la social-démocratie scandinave, affirme que la disparition des associations avec la guerre froide et l'Union Soviétique ont contribué grandement à garantir le succès du mot.
Le dictionnaire lie cette popularité avec les événements qui se déroulent dans le monde ainsi qu'aux Etats-Unis. Par exemple, le nombre d'occurrences du mot "fascisme" a monté en flèche après que Donald Trump a proposé d'empêcher les musulmans d'entrer aux Etats-Unis.
Le mot "terrorisme" est celui qui a dirigé le plus grand nombre d'utilisateurs vers le site du Webster, après les attaques terroriste de Paris. "Racisme" a lui aussi suscité l'attention des visiteurs du site après la fusillade de l'église épiscopale méthodiste africaine, en Caroline du Sud.
Le mot de l'année est choisi en fonction du nombre de demandes sur le site du dictionnaire en ligne Merriam-Webster. L'année dernière, par exemple, c'est le mot "culture" qui est devenu le numéro un, alors qu'en 2013 c'était le mot "science". L'entreprise Merriam-Webster est une filiale de l'Encyclopædia Britannica aux Etats-Unis depuis 1964.