Des transfuges de l'Etat islamique ont décrit aux experts les exactions du groupe et confié les raisons pour lesquelles ils avaient décidé de quitter ses rangs, écrit le portail Vox.
Pour appuyer leurs affirmations, les transfuges ont cité quelques exemples.
"Il y avait un puits nommé Hout. Les djihadistes bandaient les yeux de leurs prisonniers et leur disaient: +Tu es libre maintenant. Marche, mais fais-le les yeux fermés+. Les prisonniers avançaient alors et tombaient dans le puits. Près de 300 prisonniers ont trouvé la mort de la sorte", a déclaré un transfuge.
Un autre transfuge syrien, qui se fait appeler Abu Shuja, a évoqué les traitements que les djihadistes réservent aux coupables.
"Si quelqu'un se trompait, ne respectait pas les consignes ou faisait quelque chose qui n’était pas du goût des djihadistes, ils (les djihadistes) plongeaient la tête de la personne sous l'eau et la maintenaient ainsi. Lorsque quelqu'un leur déplaisait, ils lui tranchaient la tête", a raconté Abu Shuja.
"Ceux qui ont rejoint le groupe actuellement, et ils sont peu nombreux, l'ont fait uniquement parce qu'ils n'avaient rien à manger", a expliqué un transfuge syrien, ajoutant que les autres préféraient se réfugier en Turquie et au Liban ou se rendre en Europe en bateau.