Afin de parvenir à ses fins dans le cadre du programme nucléaire iranien, Washington n'a pas hésité à recourir aux écoutes téléphoniques des personnes concernées.
Selon le journal, des écoutes ciblaient, entre autres, les conversations des officiels israéliens avec des législateurs américains ainsi qu'avec les membres des organisations hébraïques basées aux Etats-Unis.
Cependant, l'administration d'Obama a dressé à huit clos une liste de dirigeants à ne pas mettre sur écoute de l'Agence nationale de la sécurité (NSA).
Néanmoins, le président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que le premier ministre israélien Benyamin Netanayahou, eux, n'ont pas eu la chance de garder leurs conversations téléphoniques en secret.
La Maison Blanche a en outre donné carte blanche à l'Agence nationale de la sécurité pour choisir si tel ou tel autre renseignement devait être partagé avec d'autres départements de l'Etat. Cela a notamment permis de brouiller certaines pistes dans les cas où il fallait cacher des documents susceptibles de compromettre Washington.