Tsipras: la Grèce ne cèdera pas à des exigences injustes des créanciers

© REUTERS / Alkis KonstantinidisLe premier ministre grec Alexis Tsipras
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Le premier ministre grec a promis que 2016 serait l'année du retour de la Grèce à la croissance après plusieurs années de crise.

La Grèce respectera à la lettre le mémorandum avec ses créanciers, mais n'acceptera pas leurs exigences injustes, a déclaré le premier ministre grec Alexis Tsipras. 

"Les créditeurs doivent savoir que nous allons respecter l'accord à la lettre, mais cela ne signifie pas que nous cèderons à des exigences déraisonnables et injustes", a prévenu M.Tsipras dans une interview publiée dimanche par le journal Real News

Et de promettre que 2016 serait l'année du retour de la Grèce à la croissance après plusieurs années de crise.

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"Nous allons revenir à la croissance, mettre fin aux contrôles de capitaux, réduire la dette et revenir sur les marchés", a affirmé le chef du gouvernement. 

Il s'est dit persuadé qu'une nouvelle page s'ouvrait pour la Grèce qui arriverait enfin à se débarrasser de la tutelle des créanciers et des grandes institutions.  

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Par ailleurs, Alexis Tsipras s'est montré optimiste quant à l'économie grecque, en déclarant qu'il refusait dans ses négociations avec Bruxelles que la réforme d'un système social à bout de souffle repose uniquement sur des coupes dans les retraites.  

Quoi qu'il en soit, le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras a été forcé de renoncer en juillet dernier, face à la menace d'une possible sortie de la Grèce de l'euro, à ses promesses électorales anti-austérité et d'accepter un accord avec les créanciers européens de la Grèce prévoyant une aide de 86 milliards d'euros sur trois ans en échange de nouvelles réformes. 

Depuis, le gouvernement a fait passer au parlement un certain nombre de réformes impopulaires, perdant au passage une partie de sa majorité. 

Toujours est-il que malgré l'optimisme affiché du premier ministre qui espère passer avec Bruxelles à une discussion sur la réduction de la dette, les sondages montrent que la plupart des Grecs pensent que les choses vont empirer cette année, et que la menace d'une sortie de l'euro ne tardera pas à réapparaître.

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