Selon les prévisions des analystes interrogés par le Financial Times, Israël et la Russie sont intéressés à éviter le conflit. Selon le quotidien, de nombreux analystes estiment que l'Iran et le Hezbollah, qui sont des alliés de la Russie en Syrie, ont garanti à Moscou de ne pas engager un face-à-face avec Israël dans le Golan.
"Si les troupes d'Assad occupent l'ensemble du Golan, cela aidera l'Iran à ouvrir un second front et à créer une deuxième bande de Gaza ou un deuxième Sud-Liban", a confié au journal l'analyste israélien Daniel Nisman.
Peu avant, le journal israélien Haaretz a rapporté que l'envoyé spécial du président russe pour le règlement en Syrie Alexandre Lavrentiev s'était rendu en Israël en mission secrète. Sa visite a été consacrée aux détails de l'accord sur l'arrêt de la guerre en Syrie.
La Russie a entamé son opération en Syrie le 30 septembre dernier. L'Occident a accusé Moscou d'avoir frappé contre la soi-disant opposition modérée à el-Assad et contre des ouvrages civiles. Moscou a démenti ces accusations.