Le premier ministre britannique David Cameron a reconnu qu'il n'y avait pas encore suffisamment de "combattants syriens modérés" sur le terrain pour vaincre l'Etat islamique (EI,Daech), en concédant que certains des rebelles appartenaient à des groupes islamistes radicaux.
Il a cependant insisté sur la stratégie du gouvernement britannique qui comptait sur l'appui au sol de quelque 70.000 combattants rebelles syriens en cas de frappes aériennes sur les positions de l'Etat islamique.
M.Cameron a toutefois rejeté l'idée que la seule façon de battre l'EI consisterait à soutenir les forces du président syrien Bachar el-Assad.
La question d'une intervention militaire en Syrie divise l'opinion et les politiques au Royaume-Uni. Le chef du gouvernement britannique a récemment assuré que la Syrie compterait 70.000 combattants modérés qui pourraient constituer un appui de taille aux forces britanniques en cas de frappes aériennes sur les positions de l'Etat islamique.
Cette affirmation lui a attiré une multitude de critiques virulentes et la question: "D'où vient donc ce chiffre?".
L'Occident a choisi à priori le terme assez vague de "modérés" pour tous ceux qui combattaient le terrorisme de Daech et prétendaient lutter pour une Syrie pluraliste.
Face aux critiques visant ses propos sur les "70.000 combattants syriens modérés" sur lesquels la coalition pourrait s’appuyer au sol, David Cameron a déclaré que ce chiffre n'avait pas été inventé par lui-même, mais avait été fourni par les services de renseignement, en refusant toutefois de préciser de quels services il était question.