"A mon avis, les autorités locales ne peuvent pas interférer à ce point dans la liberté de circulation des gens. Cela comprend également la possibilité de s'asseoir", s'est indignée Madame Šabatová, ajoutant que les mesures étaient anticonstitutionnelles.
En 2015, les villes tchèques de Most et de Duchov ont adopté des mesures similaires, et l'interdiction s'applique depuis quelques années déjà à Bílina, Rotava et Krupka.
"Je pense que ce règlement est absurde. Le fait de ne pas s'asseoir sur un banc n'est pas une activité hostile. Lutter contre le vandalisme en interdisant des actions qui n'entraînent pas le vandalisme est une incohérence. Par exemple, une maman qui surveille son enfant qui joue dans un bac à sable et qu'il n'y a pas de banc dans les environs sera obligée de rester debout", a-t-elle expliqué.
A leur tour, les autorités locales rétorquent que "de telles mesures aident à prévenir le trouble à l'ordre public, contribuent à la sécurité des zones vertes et à l'esthétique d'une ville". Dans les faits, toutefois, cela signifie que toute personne qui s'assoit sur l'accotement, glace à la main, commet un délit.