Attentats de Paris: l’organisateur serait entré en Europe avec 90 terroristes

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L’organisateur présumé des attentats de Paris serait entré en Europe au sein d’un groupe de réfugiés. Il était accompagné de 90 terroristes déterminés à se rendre dans les pays de l’UE.

Un des organisateurs présumés des attentats de Paris, le djihadiste belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud, liquidé par la police par la suite, est entré en Europe accompagné de 90 autres membres d'un groupe terroriste, rapporte le quotidien américain le Wall Street Journal citant un des témoins clé de l'affaire.

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Une femme présentée sous le pseudonyme de Sonia a déclaré qu'elle avait rencontré Abaaoud et sa cousine Hasna Aïtboulahcen peu de temps après les attentats du 13 novembre. Selon le témoignage de Sonia cité par l'AFP, le terroriste lui a confié être arrivé en France "sans documents officiels" accompagné de 90 autres hommes —"des Syriens, des Irakiens, des Français, des Allemands, des Anglais"-, présents "un peu partout en Ile-de-France".

D'après la femme, le terroriste a déclaré préparer de nouveaux attentats dans le quartier de La Défense, contre un centre commercial, un commissariat et une crèche.

Les services de renseignement cités par le Wall Street Journal indiquent qu'outre Abaaoud, 50 à 60 terroristes présumés faisant partie de son groupe sont arrivés dans les pays de l'UE, dont la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Grande-Bretagne.

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"Sonia" est amie d'Hasna Aïtboulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud. Elle l'a accompagnée à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) sans savoir qu'elle y rencontrerait le djihadiste. Son appel à la police, à qui elle communique l'adresse de la planque de Saint-Denis, permet une intervention rapide du Raid, lors de laquelle trouveront la mort Abaaoud, Hasna Aïtboulahcen et Chakib Akrouh, qui mourra en kamikaze.

Après avoir témoigné contre Abaaoud, la femme a dû fuir son quotidien pour éviter des représailles et vit sous protection policière.

"On ne peut même pas dire que ma vie n'est plus du tout la même, je n'ai plus de vie", raconte-t-elle. "Je n'ai plus de vie sociale, je n'ai plus de travail, je n'ai plus d'amis, je n'ai plus de famille".

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