Durant le mois de janvier, Antalya a d'ailleurs accueilli le plus bas nombre de touristes étrangers au cours des dix dernières années. Le pourcentage de touristes étrangers a chuté concrètement de 17%, de 117.700 personnes en 2015 à 97.600 en 2016, a indiqué dimanche le département de la culture et du tourisme d'Antalya.
Le nombre d'étrangers, jadis hôtes fréquents en Turquie, y compris ceux provenant d'Allemagne qui assurait généralement la région d'un nombre record de touristes, a baissé de 16%. La quantité des Italiens sur les plages turques s'est rétrécie de 45%, des Belges et des Suédois — de 30%, des Néerlandais — de 20%.
Dans le même temps, Antalya a enregistré une augmentation de la fréquentation des Israéliens, des Ukrainiens et des Azerbaïdjanais.
Le nombre de Russes dans la province d'Antalya en 2015 a diminué de 18,6%, en comparaison avec les chiffres de l'année précédente, et est estimé à quelque 3,65 millions de personnes.
Au total, la Turquie n'a accueilli que 36,24 millions de touristes étrangers l'année dernière, ce qui est 1,6% moins qu'en 2014. Cela sur fond de diminution généralisée des touristes en provenance d'Europe.
Les revenus émanant du tourisme égalent environ 4,5% du PIB du pays et jouent un grand rôle dans la diminution du déficit de la balance des paiements.
Les relations entre Moscou et Ankara traversent une mauvaise passe après l'épisode de l'avion russe Su-24 impliqué dans la campagne anti-Daech en Syrie abattu le 24 novembre par un chasseur turc F-16. Selon Ankara, l'avion russe a violé l'espace aérien turc. Moscou dément ces rapports tout en soulignant que son bombardier ne présentait aucune menace pour la Turquie et se trouvait en territoire syrien.
Cette attaque a été qualifiée de "coup dans le dos" par le président russe Vladimir Poutine. La Russie a adopté en riposte une série de mesures, notamment économiques, à l'égard de la Turquie.