Dans l'attente d'une annonce sur les ondes gravitationnelles

© Flickr / NASA BlueshiftNumerical simulation of two merging black holes performed by the Albert Einstein Institute in Germany: what this rendition shows through colors is the degree of perturbation of the spacetime fabric, the so-called gravitational waves
Numerical simulation of two merging black holes performed by the Albert Einstein Institute in Germany: what this rendition shows through colors is the degree of perturbation of the spacetime fabric, the so-called gravitational waves - Sputnik Afrique
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Des équipes scientifiques qui cherchent à détecter des ondes gravitationnelles, dont Albert Einstein a prédit l'existence dans sa théorie de la relativité générale, pourraient annoncer jeudi à Washington une découverte majeure.

Selon un communiqué lundi de la Fondation Nationale américaine des Sciences (NSF), des scientifiques du Caltech (California Institute of Technology), du MIT et du Ligo (Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory) vont "faire un point sur les efforts de recherche pour détecter les ondes gravitationnelles à l'aide du Ligo", lors d'une conférence de presse.

​Cette annonce vient alimenter les rumeurs qui circulent depuis plusieurs semaines dans la communauté scientifique sur internet selon lesquelles les équipes du Ligo auraient bien détecté ces ondes. Celles-ci seraient produites par les légères perturbations subies par l'espace-temps en raison du déplacement d'un objet de grande masse, comme une planète.

​Cette théorie mise en avant par Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale pourrait s'apparenter aux ronds qui se forment dans l'eau quand on y jette un caillou, informe l'AFP.

Selon ces rumeurs rapportées très récemment par Sciencemag.org, c'est en observant la collision de deux trous noirs et leur fusion que ces observations auraient été faites. Sciencemag cite un tweet selon lequel des scientifiques auraient vu l'étude du Ligo décrivant la découverte.

​Le magazine en ligne de Science cite notamment Clifford Burgess, un physicien de l'Université McMaster à Hamilton au Canada, et le Perimeter Institute for Theoretical Physics à Waterloo: ceux-ci jugent la rumeur crédible quand bien même ils n'ont pas eu accès aux documents du Ligo. "J'ai une longue expérience et j'ai déjà vu des rumeurs aller et venir, mais celle-ci paraît plus crédible", dit M.Burgess.

​La possibilité d'observer les ondes gravitationnelles, qui sont très faibles à une échelle microscopique, ouvrirait une nouvelle fenêtre sur des phénomènes astronomiques encore mystérieux, comme l'effondrement gravitationnel d'étoiles massives, la fusion de deux étoiles à neutrons ainsi que sur les phénomènes associés aux trous noirs qui se trouvent souvent au centre des galaxies.

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