Le chef du Foreign Office invite Poutine à limoger Assad par téléphone

© REUTERS / Ints KalninsLe secrétaire britannique aux Affaires étrangères Philip Hammond lors d'une conférence de presse à Tallinn (Estonie) le 23 février 2015
Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères Philip Hammond lors d'une conférence de presse à Tallinn (Estonie) le 23 février 2015 - Sputnik Afrique
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Le chef de la diplomatie britannique estime que le président russe est en mesure de limoger son homologue syrien sur un simple coup de fil.

Adel al-Jubeir - Sputnik Afrique
Pour l’Arabie saoudite, Assad partira de gré ou de force
Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Philip Hammond est persuadé qu'il suffit d'un appel téléphonique de la part de Vladimir Poutine pour mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie.

"Tout dépend de la question de savoir si la Russie est prête à utiliser son influence pour écarter Assad du pouvoir", a déclaré le secrétaire d'Etat.

Son homologue saoudien Adel Al-Jubeir est d'un tout autre avis. Selon lui, Assad devra être renversé par la force si le règlement politique du conflit venait à échouer. Pire, lors d'une conférence à Riyad, le porte-parole de la diplomatie saoudienne a déclaré que le soutien de la Russie n'aiderait pas le dirigeant syrien à rester au pouvoir.

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Ministre saoudien: la Russie "échouera à sauver Assad"
Les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme en Syrie ont des attitudes différentes envers la présence de Bachar el-Assad au pouvoir. La Russie soutient le chef de l'Etat syrien, car il incarne le gouvernement légitime. L'Arabie saoudite, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et d'autres pays soutiennent l'opposition et considèrent que le président syrien doit partir.

La situation en Syrie a été évoquée dimanche 14 février lors d'un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Barack Obama. Cet entretien a eu lieu à l'initiative de la partie américaine. Le chef de l'Etat russe a invité son interlocuteur à renoncer au "deux poids deux mesures" lors de la mise en place d'un front antiterroriste en Syrie. Barack Obama s'est déclaré d'accord.

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