Intervention policière musclée lors d'une manifestation pro-Kurdes à Istanbul

© Sputnik . Andreï Stenine  / Accéder à la base multimédiaAffrontements entre la police et des manifestants à Istanbul, photo d'archives
Affrontements entre la police et des manifestants à Istanbul, photo d'archives - Sputnik Afrique
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Istanbul a été dimanche le théâtre d'affrontements opposant les manifestants militant en faveur des droits des Kurdes aux forces de l'ordre. Pour disperser la foule, la police a eu recours à des gaz lacrymogènes.

Le quartier de Gazi a vu défiler le 14 février des militants opposés à l'opération menée par l'armée turque contre les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie, rapporte le journal allemand Deutsche Welle.

Arrivée sur place à bord de véhicules blindés, la police a utilisé des gaz lacrymogènes. D'après les médias pro-kurdes, quatre manifestants ont été blessés. Toutefois, il n'existe aucune confirmation officielle de ces données.

L'armée turque mène une opération militaire d'envergure contre les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie. Les chasseurs turcs attaquent depuis le 24 juillet les positions du PKK dans le sud-est de la Turquie et dans le nord de l'Irak.

Selon l'Etat-major général turc, plus de 750 combattants kurdes ont été tués depuis la mi-décembre. Les Kurdes affirment pour leur part que la plupart des victimes sont des civils et dénoncent un génocide de leur peuple.

En outre, Ankara pilonne les Kurdes syriens — engagés dans une lutte active contre Daech dans le nord du pays — en les accusant d'avoir des liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan.

Affrontements entre armée turque et milices kurdes à Diyarbakir. Photo prise le 3 février 2016 - Sputnik Afrique
Le massacre de 60 Kurdes dans une profonde indifférence médiatique
La coalition anti-Daech conduite par Washington menant une opération active avec les Kurdes syriens, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté le 7 février dernier les Etats-Unis de choisir entre le soutien aux Kurdes syriens et la Turquie. Un représentant du département d'Etat américain a alors rétorqué que Washington ne considérait pas les Kurdes syriens comme des terroristes et les a qualifié de "combattants efficaces dans la lutte contre Daech".

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