La dernière analyse de la sorte a été publiée en 2007, soit avant l'accident de Fukushima en 2011, et devait être mise à jour d'ici la fin de l'année dernière.
Suite à l'accident de Fukushima, l'Allemagne, par exemple, a décidé de renoncer à l'énergie nucléaire d'ici 2022 au plus tard en migrant vers les énergies solaire et éolienne et en continuant d'utiliser le charbon et le gaz.
Parmi les pays membres de l'UE, seul le Royaume-Uni a suffisamment de fonds pour couvrir les dépenses liées à la mise hors services de ses installations nucléaires, soit 63 milliards de dollars. La France, qui possède le plus important réseau d'usines nucléaires, est en manque cruel de fonds ne disposant que de 23 milliards sur les 74.1 milliards d'euros nécessaires.
L'Allemagne a besoin de 7,7 milliards d'euros en complément des 38 milliards d'euros dont elle est dotée à l'heure actuelle.
Ces dépenses varient en fonction de nombreux facteurs, entre autres le type de réacteur, sa taille et sa location, ainsi que sa proximité et son accès à des installations d'élimination, les projets concernant l'utilisation future du site.