"La Grèce n'acceptera pas de devenir le Liban de l'Europe, un entrepôt d'âmes, même si cela devait se faire avec d'importants fonds" européens, a déclaré M. Mouzalas avant de commencer une rencontre ministérielle visant à remettre de l'ordre dans la gestion européenne de la crise migratoire.
"Un grand nombre (de participants) ici vont tenter de discuter de la façon de faire face à une crise humanitaire en Grèce qu'ils ont eux-mêmes l'intention de créer", a grincé M. Mouzalas.
"La Grèce n'acceptera pas d'actions unilatérales. La Grèce peut aussi prendre des actions unilatérales", a-t-il menacé.
Le Liban est confronté à un afflux massif de réfugiés syriens, qui représentent désormais le quart de sa population de quatre millions d'habitants. Plus des deux-tiers des réfugiés syriens vivent au Liban dans une "pauvreté extrême" selon l'ONU.