Syrie: début des pourparlers le 10 mars, l'opposition traîne des pieds

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Les négociations sur un règlement politique de la guerre en Syrie devraient reprendre le 10 mars, malgré les réticences de l'opposition qui réclame notamment des avancées sur le plan humanitaire.

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Ces pourparlers à Genève, sous l'égide de l'Onu, seront les premiers depuis l'entrée en vigueur le 27 février d'une trêve entre toutes les parties en conflit, excepté les groupes terroristes comme Daech et le Front al-Nosra, qui semble tenir globalement malgré des accusations mutuelles de violations quotidiennes.

L'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé que les négociations, auparavant reportées du 7 au 9 mars, devraient finalement débuter le 10. "Je pense que nous allons commencer le 10", a-t-il affirmé au quotidien panarabe Al-Hayat.

Mais un porte-parole de l'opposition rapporte que celle-ci n'avait toujours pas pris de décision concernant sa participation, disant attendre un "progrès" sur le plan humanitaire, malgré que la Russie et les autorités syriennes continuent d'aider les régions syriennes confrontées à une pénurie alimentaire. Depuis le décembre 2015, des avions russes ont acheminé au moins 550 tonnes d'aide humanitaire en Syrie.

Les conditions ne sont "actuellement pas propices" à une reprise des discussions, a d'ailleurs déclaré vendredi Riad Hijab, coordinateur du Haut comité des négociations (HCN), qui regroupe responsables politiques et représentants de groupes armés de l'opposition.

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"Nous attendons un progrès sur la question humanitaire et le respect du cessez-le-feu. Ce qui s'est passé jusqu'à présent n'est pas suffisant pour que nous participions", a affirmé samedi à l'AFP un porte-parole de l'opposition.

En outre, depuis les premières négociations qui avaient échoué en 2014, la principale pierre d'achoppement reste le sort du président Bachar el-Assad.

M.de Mistura a rappelé que "l'ordre du jour du processus est clair: premièrement des négociations en vue d'un nouveau gouvernement, deuxièmement une nouvelle Constitution, et troisièmement des élections parlementaires et présidentielle dans un délai de 18 mois".

Il y a quelques jours, il avait estimé que c'était aux Syriens eux-mêmes de décider du sort du chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2000.

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