Dans un article publié par Foreign Policy, l'ancien commandant suprême des forces alliées en Europe James Stavridis reconnaît les fruits portés par la trêve intervenue en Syrie, sans cependant envisager la fin proche de la guerre dans la région. Selon lui, les tentatives visant à trouver une solution pour la Syrie sont entravées par l'incapacité des principaux acteurs de parvenir à un accord. Les Etats-Unis et la Russie divergent sur le sort d'el-Assad. L'Arabie saoudite et l'Iran se sont enlisés dans un conflit géopolitique et religieux. Enfin, la Russie et la Turquie n'arrivent pas à s'entendre sur des questions stratégiques et tactiques.
Il reconnaît que cette solution est lourde de multiples complications. Cependant, pour étouffer le conflit et mener les négociations, il faut qu'une telle option soit envisagée à Genève.
Tout de même, il faudra bien évaluer préalablement toutes les conséquences possibles, car tout partage constituerait un mauvais exemple pour les minorités de par le monde. En plus, quelle que soit la décision définitive, il y aura toujours des mécontents et donc le terrain sera propice aux conflits dans l'avenir.