L'affaire remonte à 1989 lorsque cet homme, alors employé du palais d'un prince saoudien, avait été arrêté pour le vol de bijoux d'une valeur de 20 millions de dollars.
Le scandale s'était aggravé lorsque Riyad avait accusé la Thaïlande de n'avoir rendu que des copies des bijoux volés. Trois diplomates saoudiens avaient ensuite été abattus à Bangkok en une journée.
Thai gardener who stole US$20m blue diamond from Saudi palace repents, becomes monk https://t.co/OeVYnslAXN pic.twitter.com/hN90UyRH5B
— Coconuts Bangkok (@CoconutsBangkok) 17 mars 2016
Parmi les bijoux jamais retrouvés, un diamant bleu de 50 carats très rare.
"Je pense que tous mes malheurs viennent d'une malédiction venue du diamant saoudien que j'ai volé", a confié Kriangkrai Techamong au journal thaïlandais Thairath.
Les télévisions locales ont montré jeudi des images de cet homme s'apprêtant à entrer dans les ordres bouddhistes, lors d'une cérémonie d'ordination dans la province de Lampang (nord), après avoir purgé une peine de cinq ans pour ce vol.
Son nom de moine est désormais "celui-qui-a-la-connaissance-du-diamant", selon Channel 7.
อย่ามาสัมพันธ์กับประเทศไทย
— Muslim (@SUBHANALLAH_01) 24 janvier 2015
ตัดความสัมพันธ์ไปเลย
Blue diamond Saudi Arabia
Are you remember? pic.twitter.com/frM0RUggpi
Cette affaire des bijoux de la famille royale saoudienne, poursuit l'AFP, reste un mystère et empoisonne toujours les relations bilatérales entre Bangkok et Riyad.
L'Arabie saoudite n'a pas d'ambassadeur en Thaïlande en raison de la non-restitution d'une partie des bijoux — dont le fameux diamant bleu, et des meurtres non résolus.
Des policiers thaïlandais arrêtés dans cette affaire ont bénéficié d'un non-lieu en 2014, faute de preuves.