Assad: la politique de l'UE est insignifiante face aux efforts de Moscou et de Washington

© AP Photo / SANAAssad rend sa démission conditionnelle à une victoire sur l'EI
Assad rend sa démission conditionnelle à une victoire sur l'EI - Sputnik Afrique
S'abonner
Au cours d'une rencontre avec une délégation de parlementaires français, le président syrien a souligné que comparé aux efforts déployés par la Russie et les Etats-Unis, l'UE n'avait simplement pas de politique étrangère au Proche-Orient.

Le président syrien considère que la politique de l'UE au Proche-Orient est insuffisante en comparaison avec les actions de Moscou et de Washington dans la région, a déclaré le parlementaire français Nicolas Dhuicq dans un entretien à l'agence Sputnik à l'issue d'une rencontre avec le dirigeant syrien.

"Il (Bachar el-Assad, ndlr) a souligné que dans le contexte des actions de la Russie et des Etats-Unis, l'UE n'avait pas de politique extérieure au Proche-Orient", a déclaré l'homme politique français dont les propos ont été retraduits de l'anglais.

A Syrian woman walks past a placard bearing a portrait of President Bashar al-Assad in the city of Damascus on March 4, 2015. AFP PHOTO / LOUAI BESHARA - Sputnik Afrique
Assad transmet un message d'amitié au peuple turc
En évoquant les relations entre les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Barack Obama, le leader syrien a fait remarquer qu'il existait un accord entre eux, a ajouté le parlementaire.

Outre, la politique de l'UE au Proche-Orient, Assad a évoqué l'avenir de la Syrie. "Il a évoqué la nouvelle constitution et le fait qu'il était opposé à l'idée d'introduire une nouvelle loi réservant aux musulmans le droit de devenir président du pays", a indiqué M. Dhuicq.

Un volontaie de l'armée syrienne porte un uniforme à l'effigie du président Assad - Sputnik Afrique
Les pourparlers syriens butent sur le destin d'Assad
Bachar el-Assad s'est en outre opposé à toute fédéralisation du pays, pointant que la Syrie était trop petite pour pouvoir adopter ce modèle. Ceci étant dit, il n'a pas exclu l'idée d'une décentralisation semblable à celle qui existe en France. Selon lui, certaines régions syriennes peuvent avoir plus de pouvoirs, mais le rôle de Damas restera le même, a expliqué le parlementaire.

Cinq parlementaires français du parti Les Républicains, dont Thierry Mariani et Nicolas Dhuicq, sont partis vendredi en Syrie pour rencontrer des personnalités politiques et religieuses. Samedi, les députés ont visité l'Université de Damas et ont assisté à la messe de Pâques à l'église Al Zeitoun, célébrée par le Patriarche syriaque catholique d'Antioche. Dimanche, ils ont rencontré le président Assad.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала