Une momie de chiot préhistorique, trésor paléontologique découvert en Iakoutie

© Photo Capture d'écran:YouTube Chiot préhistorique découvert en Iakoutie
Chiot préhistorique découvert en Iakoutie - Sputnik Afrique
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Des scientifiques examinent la momie d'un chiot préhistorique ayant habité en Iakoutie (Sakha) il y a 12.400 ans. Cette découverte est de toute première importance car le cerveau de l'animal est dans un état de conservation inédit.

Des archéologues ont découvert ce chiot dans le pergélisol, près de la rivière iakoute Sylayaah (Iakoutie du nord-est), à proximité d'une colonie préhistorique, ce qui appuye la thèse d'un caractère domestique du chiot.

Selon le chercheur Sergueï Fedorov, non seulement le corps du chiot est parfaitement préservé, mais également son cerveau, ce qui est le plus précieux, rapporte National Geographic.

Les clichés de l'IRM témoignent que les deux hémisphères, le cervelet et l'hypophyse sont bien préservés. C'est la première fois dans l'histoire que les scientifiques ont la possibilité d'examiner le cerveau d'un carnivore de l'époque du pléistocène.

Le scientifique Sud-coréen Hwang Woo-suk, connu pour ses expériences avec des cellules souches d'animaux et qui a participé à l'examen, a prélevé des échantillons de la peau et des muscles du chiot afin de les cloner.

L'objectif des scientifiques russes est beaucoup plus modeste et consiste en un examen profond de la momie du chiot afin de mieux comprendre la vie des gens à l'époque du pléistocène.

Ils estiment que le cerveau du chiot peut être comparé à celui des chiens et des loups de notre époque. Les parasites prélevés sur le chiot seront également analysés, tout comme le contenu de son estomac.

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"Quand nous avons ouvert l'estomac du chiot, nous étions très surpris. Il était plein de branches et d'herbe", a raconté M.Fedorov. Cela lui a permis de supposer que les animaux n'étaient pas exclusivement des carnivores mais qu'ils pouvaient manger de l'herbe lorsqu'ils se retrouvaient piégés après par une coulée de boue, s'adaptant à une situation périlleuse.

"Ce matériel est exceptionnel et unique" a déclaré la paléontologue de l'Institut royal des Sciences naturelles de Belgique Mietje Germonpre, qui travaille avec M.Fedorov dans le cadre de ce projet et qui était venu à Iakoutsk afin de participer à l'autopsie du chiot.

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