Frappes US en Syrie: Barack Obama fait son mea culpa

© REUTERS / Carlos BarriaBarack Obama
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Le président Barack Obama a reconnu vendredi que certaines critiques contre les frappes de drones américains étaient "légitimes", tout en soulignant que son administration avait mis en place des "procédures rigoureuses" pour éviter les victimes civiles.

Très réticent à engager des soldats américains sur le terrain, Barack Obama a en revanche fait un usage abondant pendant ses mandats des frappes aériennes, souvent par drones, dans des pays comme le Pakistan, le Yémen, la Somalie, et plus récemment en Libye, ce qui lui a souvent valu une volée de bois vert de la part de la communauté internationale.

"Dans le passé, il y a eu des critiques légitimes sur la justification légale de ces frappes, et il n'y a pas de doute que des civils ont été tués, alors qu'ils n'auraient pas dû l'être", a reconnu le président Obama lors d'une conférence de presse à la fin du sommet sur la "sûreté nucléaire" à Washington.

Et d'ajouter: "Nous avons travaillé très dur ces dernières années afin d'éviter ce genre de tragédie".

Les frappes aériennes menées par l'armée américaine sont souvent critiquées par des organisations de défense des droits de l'homme, qui dénoncent notamment les victimes civiles et s'interrogent sur leur efficacité réelle dans la lutte contre le terrorisme.

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À titre d'exemple, un avion des forces spéciales américaines a bombardé le 3 octobre dernier un hôpital de Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz alors que les forces afghanes tentaient de reprendre le contrôle de cette ville stratégique aux mains des talibans.

Des responsables de la Défense américaine, rapporte l'AFP, ont annoncé par la suite que plus de dix militaires avaient fait ou allaient faire l'objet de sanctions administratives à la suite de cette erreur qui a scandalisé l'opinion publique et poussé le président Barack Obama à présenter ses excuses.

Cependant, les sanctions infligées ont été purement administratives, aucune poursuite pénale n'a été engagée. Seuls quelques soldats et sergents ont été sanctionnés, aucun général n'ayant été tenu pour responsable de la bavure.

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