Selon le journal américain Daily Beast faisant référence à des sources informées, ce serait le premier cas connu de vengeance au sein du CENTCOM après que certains analystes aient accusé leurs patrons de manipuler des rapports de renseignement sur la campagne américaine contre l'Etat islamique afin de créer une image plus optimiste.
"Un des analystes, qui affirme être victime, est l'analyste principal pour le problème syrien du CENTCOM. Lui et ses collègues ont douté de la capacité des rebelles et de leur attachement aux objectifs américains dans la région", souligne le journal.
En conséquence, les analystes ont été licenciés, et actuellement, ils ne travaillent plus au commandement central, indiquent deux sources bien informées, parlant sous couvert de l'anonymat.
Les notes sceptiques des analystes ont conduit à des frictions avec les hauts responsables militaires, qui, l'année dernière, avaient prédit que la soi-disant opposition modérée formerait des unités terrestres de 15.000 hommes pour se battre contre Daech, note le quotidien.