Washington ne saura empêcher la Russie de livrer des S-300 à l'Iran

© Sputnik . Mikhail Voskresenskiy / Accéder à la base multimédiaSu-30SM fighter
Su-30SM fighter - Sputnik Afrique
S'abonner
La Maison blanche a décidé de montrer les dents à l'Iran et envisage de bloquer au Conseil de sécurité de l'Onu la vente de chasseurs et de systèmes antimissiles russes à l'Iran. Le Washington Times doute que les autorités américaines puissent entraver cette transaction.

La Maison blanche proteste contre la livraison potentielle de chasseurs Su-30 et de systèmes de missiles S-300 russes à l'Iran. Or, il est peu probable que l'"interdiction" émanant de la part de l'administration américaine puisse empêcher Moscou et Téhéran de conclure cette transaction, écrit le journal Washinton Times.

"Se peut-il que Washington tente de montrer les dents à l'Iran?", s'étonne l'observateur Todd Wood.

Luftvärnssystem S-300 - Sputnik Afrique
Les clients étrangers s’arrachent les S-300
Le journaliste fait remarquer que la Russie n'a jamais caché son intention de développer des affaires avec l'Iran dès que les sanctions internationales seront levées. Il s'agit des livraisons de chasseurs polyvalents de type Su-30SM (l'accord doit être conclu au cours de l'année 2016) et de systèmes de missiles S-300.

Selon le chef du holding russe de hautes technologies Rostec, Sergueï Tchemezov, les livraisons des systèmes de défense antiaériens devraient commencer en août ou en septembre 2016.

"Toutefois, pour quelques raisons Barak Obama a décidé de démarquer une ligne rouge et de ne pas autoriser l'Iran à acheter des chasseurs Su-30. Le département d'Etat a déclaré que les Etats-Unis bloqueraient toute tentative de vente du chasseur", rajoute l'auteur de l'éditorial.

En outre, la Maison blanche est préoccupée par un comportement "problématique" de l'Iran, notamment par les tests de missiles balistiques, fait remarquer le journaliste.

Une batterie de S-300 - Sputnik Afrique
Russie et Iran négocient la livraison d'une nouvelle génération de S-300
"Quoi qu'il en soit, je doute qu'une quelconque activité américaine à l'Onu empêche la Russie de gagner (…). Il semble que cette +ligne rouge d'Obama+ connaisse le sort de toutes les précédentes", a conclu Todd Wood.

La dernière "ligne rouge" d'Obama avait été "tracée" en Syrie: le président américain avait déclaré que tout recours aux armes chimiques dans ce pays marquerait le début d'une campagne militaire américaine contre les autorités syriennes.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала