Actuellement, l'extrémisme se propage et favorise le développement du terrorisme, a déclaré le secrétaire général de l'Onu. Ban Ki-moon a également précisé qu'une collaboration au niveau internationale était nécessaire. Il a noté que le défi impliquerait un travail de fond avec la jeunesse du monde entier, soit 1,8 milliards de personnes.
"Le plan d'action comprend cinq approches claires et équilibrées au niveau national et au niveau global", a expliqué le secrétaire général.
Le premier aspect comprend un travail auprès des couches sociales les plus vulnérables face à l'extrémisme, notamment auprès des femmes et des enfants.
Le deuxième point prévoit que les pays mettent en place des plans d'actions nationaux afin de prévenir l'extrémisme.
Le troisième aspect inclut la prévention du terrorisme en s'appuyant sur une collaboration internationale accrue.
"Aucun pays ne peut pas gérer cela tout seul. Il faut une réponse dynamique et internationale", souligné Ban Ki-moon.
Le quatrième point du "plan d'action" se base sur une aide de l'Onu à l'échelle mondiale et régionale.
Enfin, le cinquième aspect recouvre ce que le secrétaire général de l'Onu a nommé "un appel urgent à s'organiser et agir ensemble".
"J'espère que nous parviendrons à un consensus lors de l'Assemblée générale de l'Onu en juin. Nous ne pourrons pas prévenir l'extrémisme et sortir obtenir des résultats si nous ne jugulons pas l'idéalisme, la créativité et l'énergie des 1,8 milliard de jeunes partout dans le monde", a conclu Ban Ki-moon.
