Il suffit d'entrer dans la ville pour comprendre qu'ils ont laissé leurs traces partout: on les repère sur les immeubles résidentiels et sur les murs des écoles. C'est à l'intérieur de certains de ces bâtiments que les extrémistes tenaient leurs tribunaux barbares, c'est là qu'ils décidaient du sort des habitants locaux.
"Voici le siège de l'organisation du Croissant-Rouge, où les islamistes avaient organisé un point de collecte de dons. En outre, ici on punissait les gens portant des vêtements +indécents+. Ces derniers étaient placés en garde à vue, se voyaient confisquer leurs effets personnels et recevaient une punition allant de la lecture du Coran à des coups de fouet", indique un habitant local, cité par la chaîne RT.
"Nous sommes ici grâce à l'aide du gouverneur de Homs. Notre but est d'évaluer la situation à Palmyre pour comprendre si des civils peuvent revenir", a indiqué un représentant de la mission.
Des efforts conjoints entre la communauté internationale et les autorités syriennes sont indispensables pour que la vie de cette ville martyrisée par Daech reprenne son cours, mais c'est un travail de longue haleine.