Environ 3.500 candidats seront en compétition pour les 250 sièges au parlement du pays, rapporte la Commission syrienne de la campagne électorale.
Les législatives ne se tiennent pas dans les provinces d'Idlib et de Raqqa, contrôlées par les groupes terroristes Daech et Front al-Nosra.
Avant mettre son bulletin dans l'urne, chaque électeur laisse une empreinte digitale, ce qui assure l'impossibilité de voter dans d'autres bureaux de vote. En outre, les observateurs de plusieurs candidats et d'organismes publics locaux sont présents dans les bureaux de vote.
La veille des élections, les rues de Damas ont été débarrassées d'une myriade de panneaux d'affichage comportant les noms et les photos des candidats.
Les législatives se déroulent dans le cadre du cessez-le-feu. Une trêve est en vigueur en Syrie depuis le 27 février dernier suite à une entente intervenue entre la Russie et les Etats-Unis. Toutefois, la trêve ne concerne pas les organisations reconnues comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes terroristes se poursuivent.