Une femme virée à cause de son prénom à Toulouse

© Flickr / laetitiablablaChômage
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Ce n'est pas l'habit qui importe, c'est le prénom. Etrange? Pas du tout! Cette Toulousaine l'a vécu à ses dépens.
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Dans une période où le chômage sévit dans tous les coins du monde, le fait qu'un prénom devienne un handicap pour trouver un emploi suscite déjà l'anxiété. Une jeune femme de 27 ans était en quête d'un poste lorsque cette mésaventure l'a rattrapée: on lui a refusé de travailler parce qu'elle s'appelait Marion.

La femme occupait temporairement en intérim le poste d'assistant commerciale dans une entreprise du sud-est de Toulouse et avait un niveau tout à fait satisfaisant car il a débouché sur une Action de formation préalable au recrutement soutenue par Pôle emploi, lit-on dans la Dépêche du Midi.

Cependant, elle n'a pas eu le temps de se réjouir quand une autre nouvelle est arrivée sans crier gare: il s'est avéré que Marion portait le même prénom qu'une autre employée au sein de l'entreprise ce qui pourrait créer de la confusion vis-à-vis des clients. La société a réclamé que Marion prenne un pseudonyme, par exemple celui de Marie. Cette proposition a froissé la jeune femme et elle a rétorqué que son nom de famille était suffisant pour la différencier parmi toutes les Marion. L'argument n'a pas paru convainquant pour l'entreprise, alors que le prénom non convenable s'est révélé un motif suffisant pour mettre fin à son contrat.

La formulation officielle du refus disait: "Problème d'identité au sein de la société. Deux mêmes prénoms non voulus par la direction".

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La société a d'ailleurs invoqué une autre raison, au niveau des horaires. Selon le responsable de la PME, la Toulousaine était aux 35 heures dans le cadre de sa formation alors que l'entreprise travaillait 39 heures.

La version qui a été rejetée par Marion: "Je n'avais aucun problème avec les horaires. Il y a juste un jour où j'ai demandé de terminer plus tôt pour un rendez-vous chez l'opticien. Sinon j'aurais été bien contente de travailler 39 heures par semaine: j'aurais gagné plus d'argent!".

Par conséquent, la femme a été contrainte de revenir sur le marché de l'emploi, tout en étudiant les recours possibles contre la société pointilleuse.

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