Poutine: "On voit dépasser les oreilles des commanditaires" des Panama Papers

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On distingue clairement "les oreilles des commanditaires" du récent scandale d'évasion fiscale tant médiatisé par la presse étrangère, et ses auteurs "ne rougissent même pas", a déclaré le président Vladimir Poutine lors de sa 14ème ligne directe avec la population.

A la question de savoir pourquoi la Russie ne réagissait pas aux insinuations et à la publication d'informations douteuses dans la presse, le dirigeant russe a répondu: "Ils ne publient pas d'informations non-authentiques sur l'évasion fiscale, l'information est authentique. Ils n'accusent directement personne. Ils se contentent d'insinuer".

"Derrière les provocations se trouvent des employés d'institutions américaines officielles", a expliqué le président.

Selon M.Poutine, les auteurs des Panama Papers "se sont mis le doigt dans l'œil, et peut-être même autre part".

"Chez nous, en Russie nous pouvons imaginer un pot de vin en chiots de lévrier, mais en violons et violoncelles? Pas à ma connaissance", a indiqué le président.

"Ils n'auraient même pas pu imaginer que Sergueï Roldouguine, dont il s'agit, aurait pu dépenser tout cet argent pour des instruments de musique. Ce que M. Roldouguine a acheté — ce sont des instruments de musique. Le violon le moins cher coûte près de 12 millions de dollars", a fait savoir le président.

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"Chaque instrument de ce type a un nom. Récemment, les journalistes ont écrit que lors d'un concert il avait joué avec un instrument très ancien. Oui, très ancien, c'était un violon signé Stradivarius. Monsieur Roldouguine a dépensé pour des instruments musicaux encore plus d'argent qu'il en gagnait, et il est endetté", a dit M.Poutine.

"L'affaire ne concerne pas des personnes isolées, mais les pays qui ne marcheront pas sous la houlette des autres. Il faut traiter la Russie en partenaire égal, c'est là la bonne conclusion", a résumé le président.

L'article était corrigé suite aux excuses présentées par le Kremlin au journal allemand Süddeutsche Zeitung.

Lors de sa ligne directe avec la population, Vladimir Poutine a dit que le journal allemand Süddeutsche Zeitung faisait partie d'un holding appartenant à la banque d'affaires américaine Goldman Sachs. Cette déclaration a été causée par une erreur des personnes chargées de recueillir les informations pour le président en vue de sa ligne directe, selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

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