L'asile politique pour Assad en Iran, un scoop de plus?

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Le président syrien Bachar el-Assad et son épouse Asma - Sputnik Afrique
Assad a refusé l'offre des GRI de transférer sa famille en Iran
Téhéran aurait proposé au président syrien Bachar el-Assad et à sa famille l'asile politique en Iran. Du moins, c'est ce qu'écrivaient samedi de nombreux médias internationaux, citant la chaîne arabe Al Mayadeen. Selon eux, M. el-Assad aurait rejeté cette offre, annonçant que sa famille ainsi que toutes les familles syriennes resteraient à Damas. Cependant, ces informations n'ont pas été confirmées par les responsables syriens et iraniens.

Cette proposition venue de Téhéran et entourée d'un voile de mystère a-t-elle réellement été formulée? Cherchant à y répondre, Sputnik a contacté le conseiller du président du Majlis (parlement iranien), Hossein Sheikholeslam, qui exprime ici la position officielle de l'Iran.

"Ces informations ne correspondent pas à la réalité", assure M.Sheikholeslam.

M. Assad n'a pas demandé d'asile et n'a jamais eu l'intention de quitter son pays, indique le responsable iranien. Le Qatar, ainsi que de nombreux autres pays se sont par le passé dits prêts à accueillir le président syrien, mais Bachar el-Assad a refusé toutes leurs offres.

"Assad a déclaré qu'il était syrien, qu'il resterait dans son pays et qu'il lutterait contre le terrorisme à côté de son peuple jusqu'à la victoire ou jusqu'à ce qu'il meure sur le champ de bataille", poursuit M.Sheikholeslam.

Cette "offre iranienne" suscite également des doutes chez Reza Moghddasi, politologue et ancien chef de la principale agence iranienne de presse MehrNews.

Bachar el-Assad et son épouse Asma - Sputnik Afrique
Prendre un selfie avec Assad et son épouse
Les informations diffusées par la chaîne Al Mayadeen ne sont que des spéculations sur des événements datant d'il y a quatre ans, quand Téhéran a effectivement proposé à la famille de M. Assad de s'abriter en Iran, observe l'expert. Mais cette proposition a été faite à ses proches et non pas au président lui-même. Par ailleurs, c'était le début de la crise et maintenant la situation en Syrie est beaucoup plus stable: les terroristes essuient un échec et reculent.

"La proposition faite à Assad n'est plus d'actualité aussi bien pour le président syrien que pour son pays. Il n'a pas laissé son peuple comme l'ont fait de nombreux présidents renversés qui se sont enfuis dans des pays tiers. Et voici le résultat: le monde entier observe les victoires communes sur des fronts différents", résume Reza Moghddasi.

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