CPJ: "La Turquie doit cesser de censurer Sputnik"

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Le Comité pour la protection des journalistes a appelé le ministère turc des Affaires étrangères à lever l'interdiction d'entrée dans le pays imposée à plusieurs journalistes étrangers.

Ankara devrait cesser de censurer l'agence Sputnik et autoriser l'entrée dans le pays à plusieurs journalistes étrangers dont le rédacteur en chef de Sputnik Turquie, Tural Kerimov, a déclaré mardi l'organisation non gouvernementale Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

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L'ONG a envoyé une lettre au ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavucoglu, rappelant que plusieurs journalistes avaient été refoulés à la frontière turque en l’espace d’une semaine. Parmi ces journalistes figurent entre autres Tural Kerimov, rédacteur en chef de l'agence Sputnik Turquie, Volker Schwenck, correspondant de la chaîne de télévision allemande ARD, Giorgos Moutafis, journaliste du magazine allemand Bild, et David Lepeska, correspondant de la chaîne de télévision Al Jazeera et des journaux The Guardian et The New York Times.

"Nous vous appelons à œuvrer pour la levée immédiate de l'interdiction d'entrée dans le pays pour Volker Schwenck, Tural Kerimov, Giorgos Moutafis et David Lepeska, pour qu'ils puissent entrer en Turquie et faire leur travail. Nous appelons également à revoir la décision de censurer le site internet de l'agence russe Sputnik et de tous les sites d'actualité, ainsi qu'à cesser les tentatives gouvernementales de contrôler l'information accessible au public turc", lit-on dans la lettre.

Le gouvernement turc a récemment interdit d'entrée en Turquie Tural Kerimov, rédacteur en chef de Sputnik Turquie, sans fournir aucune explication. Son accréditation et son permis de résidence ont été annulés. Le site de l'agence Sputnik est bloqué en Turquie depuis le 14 avril: en cliquant sur la page, on voit s'afficher un message faisant état de l'application de mesures administratives.

Le blocage du site de l'agence Sputnik n'est pas l'unique cas de restriction de la liberté de la presse en Turquie. Le 4 mars dernier, les autorités turques ont procédé à des perquisitions dans les locaux de Feza Media Group et du journal Zaman et ont placé ce dernier sous administration de la justice suite à la publication d'opinions qui différaient de la position officielle.

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