"C'est possible, mais on ignore toujours à quelle étape cela peut se produire", a-t-il indiqué.
Selon lui, des efforts sont déployés afin d'impliquer les Kurdes dans les négociations de Genève et seul le temps pourra dire "s'ils sont couronnés de succès".
"Une chose est sûre: on ne peut pas mettre fin à ces négociations sans les Kurdes", a conclu M. Jamil.
Fin avril, le ministre russe des Affaires étrangères Segueï Lavrov a annoncé que les négociations de paix pour la Syrie ne pouvaient pas se faire sans les Kurdes. Ils n'ont actuellement pas été invités à la table des négociations, et leur éventuelle présence hérisse la Turquie, qui ne veut pas en entendre parler.
Les négociations sur la Syrie ont repris le 14 mars, à Genève, avec la participation de la délégation syrienne sous la direction du représentant permanent de Syrie auprès de l'Onu Bachar Jaafari, l'opposition syrienne du Haut comité des négociations ainsi que les représentants du groupe d'opposition établis à l'issue de rencontres à Moscou et au Caire. Les représentants kurdes n'ont pas été invités.