La fusée Soyouz décolle avec deux satellites Galileo à son bord

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Le lanceur russe Soyouz a décollé mardi depuis la Guyane française avec à son bord deux nouveaux satellites destinés au système européen de navigation Galileo, selon une retransmission diffusée par la société Arianespace.

Le fusée, emportant les 13 et 14èmes satellites Galiléo, a décollé comme prévu à 8h48 GMT (10h48 heure de Paris, 5h48 heure de Kourou).

Les satellites de fabrication allemande (société OHB) doivent être placés sur une orbite située à une altitude de 23.522 km après un vol de 3h48.

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Projet emblématique de la Commission européenne, Galileo, un système à vocation civile, vise à réduire la dépendance de l'Europe à l'égard du GPS américain, tout en améliorant les services rendus aux utilisateurs grâce à sa très grande précision.

Si tout se passe bien, la constellation pourra fournir ses premiers services à la fin de l'année, même si trois satellites nécessites encore quelques ajustements.

"Les derniers résultats montrent que l'utilisation des satellites 5 et 6 qui ne sont pas sur les bonnes orbites, sera envisageable dans la constellation globale après avoir effectué un certain nombre de tests permettant de prendre une décision", a expliqué à l'AFP Paul Verhoef, directeur du Programme Galileo à l'Agence spatiale européenne (ESA).

"En ce qui concerne le 3eme satellite, dénommé IOV4, ses difficultés se limitent à une panne d'antenne, mais il reste capable de transmettre sur une fréquence", a-t-il ajouté.

Conçu plus récemment que le GPS américain, Galileo intégre les dernières avancées technologiques et offre un signal plus précis.

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"Avec le GPS on sait où un train se trouve sur la carte de France, avec Galileo on sait sur quelle voie il se trouve", ce qui rend possible son pilotage avec le système de positionnement par satellite, a expliqué à l'AFP Jean-Yves Le Gall, patron du CNES, l'agence spatiale française.

Le déploiement des satellites Galileo, entièrement financé par la Commission européenne, va coûter environ 7 milliards d'euros. Puis il faudra 500 à 600 millions d'euros pour gérer et renouveler les satellites.

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