Les résultats de la recherche en question ont été publiés dans les revues Science et Nature.
Trois équipes de climatologues, travaillant indépendamment l'une de l'autre, ont réussi à démontrer que les vapeurs d'eau qui émanaient des arbres, à l'époque préindustrielle, avaient facilité la formation de nanoparticules d'aérosol, dont le diamètre variait entre 50 et 100 nanomètres, dans l'atmosphère de notre planète.
Ces minuscules particules, poursuivent les climatologues, tenaient lieu de centres de condensation autour desquels se formaient des nuages, si bien qu'en fait l'atmosphère terrestre était plus "terne" à l'époque qu'elle ne l'est maintenant.
Earth hasn't had this much carbon dioxide in the atmosphere for millions of years. https://t.co/0Du7qvSdLs pic.twitter.com/i8p5edo393
— USA TODAY Weather (@usatodayweather) 16 mai 2016
Les résultats obtenus mettent en cause une ancienne hypothèse, selon laquelle l'atmosphère de la Terre s'est beaucoup "ternie" au cours des deux derniers siècles à cause des vapeurs d'acide sulfurique générées en grande quantité par les usines, dont l'apparition avait marqué le début de la révolution industrielle. Ainsi, les modèles climatiques, jusqu'alors considérés comme axiomatiques, sont à réviser dans la perspective des données recueillies.
Qu'à cela ne tienne, les pronostics relatifs au réchauffement climatique, concluent les chercheurs, ne seront pas considérablement remaniés à l'avenir, les facteurs anthropogènes jouant un rôle majeur dans ce processus.