"Le Sénat français sympathise avec la Russie bien plus que ne le fait l'Assemblée nationale", a indiqué Mme Guérachtchenko.
Selon elle, les habitants et les politiciens des Etats européens veulent la stabilité, "un bon croissant et du café le matin", et ne souhaitent pas sacrifier quoi que ce soit "pour des pays lointains et mystérieux". Elle a également souligné que la résolution se mouvrait en une sorte d'épreuve de résistance pour l'unité européenne.
#Sénat vote la résolution favorisant le démontage des sanctions contre la Russie.Attendons la sagesse et fermeté de la part du gouvernement
— UA Embassy in France (@UKRinFRA) 8 июня 2016 г.
Dans une interview exclusive accordée à Sputnik, l'initiateur de la résolution, Yves Pozzo di Borgo, a déjà qualifié le vote de la Commission des affaires européennes du Sénat de "signe très fort" dont le gouvernement devra tenir compte.
"L'indépendance de la diplomatie française sur la question des sanctions contre la Russie doit être restaurée", a souligné l'ex-premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin.
Les autorités ukrainiennes ne cachent pas leur déception.