Selon le journal Toronto Star, les attaques contre le système de l'université ont commencé fin mai et, en conséquence, les étudiants et les employés de l'université ont perdu l'accès au courriel corporatif.
Après le paiement de 20.000 dollars aux pirates, les responsables de l'université espèrent être en mesure de récupérer rapidement l'accès à leurs réseaux. Ils ont noté, dans un communiqué de presse, que l'attaque était isolée et qu'il n'y avait pas de preuve d'une fuite de données personnelles.
Selon la vice-présidente de l'université Linda Dalgetti, bien que la direction n'ait pas voulu payer la rançon, l'université a décidé que le risque de perte de données scientifiques était plus important.
"Nous sommes une université de recherche, nous sommes engagés quotidiennement dans une recherche de niveau mondial et nous ne savons pas exactement qui aurait été touché. La dernière chose que nous voulons, c'est que quelqu'un perde le travail de toute une vie", a déclaré Mme Dalgetti.