Peu après l'annonce officielle du Brexit, le chef de l'État français s'est entretenu pendant une vingtaine de minutes avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Donald Tusk. Puis il a réuni autour de lui pendant près d'une heure les ministres concernés.
Alors que des millions de Britanniques se rendaient aux urnes jeudi, ils disait encore jeudi "bien sûr" souhaiter le maintien de leur pays dans l'UE.
Aux yeux de Paris, a-t-il prévenu sans craindre de s'immiscer dans le débat qui faisait rage outre-Manche, la sortie de la Grande-Bretagne serait "irréversible" et "aurait forcément des conséquences extrêmement graves".
"Quand c'est non, c'est non et il n'y a pas de statut intermédiaire", avait-il tranché, écartant toute demi-mesure avec l'espoir partagé par de nombreux dirigeants européens de faire encore pencher la balance du côté du "Remain", le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE.