Qui profite des sanctions antirusses? Voilà une question est en passe de devenir rhétorique.
Le retrait des investissements n'a été observé qu'en 2014, après quoi "le pendule a penché dans une autre direction", constate Die Welt.
"En 2015, les investissements directs en Russie, selon la Bundesbank, ont augmenté à 1,78 milliards d'euros, ce qui égale presque les indicateurs de boom en 2006-2008 et en 2010", lit-on dans l'article.
La société allemande pharmaceutique Bionorica a également décidé d'installer une entreprise à Voronej (sud de la Russie) dont les coûts s'élèvent à 30 millions d'euros.
Pour le moment, seule la Bavière (Land du sud-est de l'Allemagne) a signé, malgré les sanctions, un accord prévoyant d'investir dans l'économie russe 600 millions d'euros.