"Nous pouvons mener des négociations bilatérales, mais […] nous nous attendons à ce que les représentants du Royaume-Uni nous disent clairement quelle vision ils ont sur la sortie de l'UE", a-t-elle indiqué.
Fait curieux, le Royaume-Uni, de son côté, semble également être en train d'attendre… En tous cas, il y a deux jours, le ministre des Finances du Royaume-Uni George Osborne a déclaré que son pays n'entamerait les procédures de sa sortie de l'Union européenne qu'après avoir déterminé la nature de ses relations ultérieures avec l'UE. Or, les autorités britanniques semblent perplexes vis-à-vis de la situation actuelle, ce qui fait que chacun attend que l'autre prenne l'initiative…
La chancelière allemande a souligné que cette activation ne devait pas traîner.
Angela Merkel a également déclaré qu'elle ne voyait pas de possibilité pour que le Royaume-Uni revienne sur sa décision de quitter l'Union européenne.
"Je veux dire très clairement ce soir que je ne vois aucune manière d'inverser cela", a répondu Mme Merkel, interrogée sur la possibilité d'un retour en arrière en Grande-Bretagne.
"Nous devons tous regarder la réalité de cette situation. L'heure n'est pas à prendre nos désirs pour des réalités", a-t-elle ajouté, relevant qu'il n'y avait pas lieu d'être en colère contre la majorité qui s'est prononcée jeudi dernier en faveur d'un Brexit, mais qu'il fallait faire face et gérer la situation.