Les enfants iraniens ne jouent pas à Pokémon Go, mais à quoi jouent-ils alors?

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Il est possible que l'Iran ait bientôt la possibilité de jouer à Pokémon Go, manie qui se propage depuis la sortie du jeu, mais pour l'instant, les enfants iraniens préfèrent les jeux traditionnels.

Sputnik a rédigé la liste des jeux les plus populaires auprès de la jeunesse iranienne.

Le Haft Sang, ou sept pierres, est un divertissement requérant sept pierres plates et une balle de la taille de celles utilisées au tennis. Il faut aussi réunir une dizaine d'amis.

Les joueurs se divisent en deux équipes, de 5-6 personnes chacune. L'une d'elles comprend les attaquants, l'autre, les défenseurs. Une tour est érigée avec des pierres, un cercle est dessiné autour. Que faut-il faire? Frapper la tour à une distance de huit mètres minimum. La difficulté consiste à rebâtir la tour, vu que la tâche des défenseurs est de frapper l'équipe adverse avec la balle lorsqu'elle s'approche des pierres. La personne touchée est éliminé.

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Un jeu simple mais génial qui fait oublier son smartphone

Le jeu a des règles qui le rendent encore plus dynamique. Par exemple, selon la règle des 20 secondes, si le défenseur tient la balle pendant plus de 20 secondes, une pierre est enlevée de la tour.

Les Iraniens disent que le jeu a une profonde signification et favorise le développement moral. Sa morale est simple: une fois que quelque chose est détruit, il faut le reconstruire.

Il faut être nombreux pour jouer au Hop Hop. Il se joue tant à la maison qu'en plein air. Difficile d'imaginer un jeu plus simple: les joueurs s'installent en cercle et prononcent à tour de rôle les chiffres, un, deux, trois, quatre… Mais à la place de "cinq" (et aussi de 10, 15, 20, etc.) on dit "Hop Hop". Celui qui perd le compte est éliminé.

Pour jouer au Alak Doulak, il faut deux bâtonnets, un long (d'un mètre) et un court (de 20 centimètres). Le bâtonnet court est placé sur deux briques ou blocs. Ensuite, on essaye de jeter vers le haut le bâtonnet court à l'aide du long et puis de le frapper en direction des briques de l'autre équipe, qui s'efforce à son tour de ne pas laisser tomber le bâtonnet près de ses briques.

Pour le Ye Ghel Do Ghel, le nombre de participants n'importe pas, on y peut jouer à deux ou à plusieurs. Pour y jouer, pas besoin de grand-chose: il ne faut que cinq pierres rondes, un peu plus grandes qu'une noisette.

Le Ye Ghel Do Ghel se joue à plusieurs niveaux. Le premier niveau consiste à placer les pierres à petite distance les unes des autres. Le premier joueur prend ensuite une des pierres et la jette vers le haut. Dans le même temps, il doit prendre une autre pierre avec son autre main et attraper la première pierre avec la même main. On procède ainsi avec chaque pierre.

Au fur et à mesure que le jeu se complique, on essaye de prendre, jeter et attraper de plus en plus de pierres à la fois.

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Un autre jeu simple mais très excitant pour les Iraniens s'appelle le Dampaei (tongs en français). Comme son nom l'indique, il faut être en possession de tongs pour y jouer. Le Dampaei se joue dans toutes les rues du pays, et ce en raison d'une grande passion pour le football. Quel rapport avec le football? Regardons.

Des vignettes de footballeurs sont placées sur le sol, à savoir mises en jeu. Ensuite, les participants jettent leurs tongs et celui qui les jette le plus loin gagne et s'approprie ainsi toutes les vignettes. Simple, ce jeu est si populaire qu'il existe même une application pour smartphone. Faites tout de même attention lorsque vous vous promenez dans les rues du pays, vous pourriez bien vous prendre une tong sur la figure…

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