L'année 2016 semble de toute évidence s'inscrire dans cette liste, estime l'observateur du FP. En guise d'exemple, il évoque la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne, les meurtres de policiers perpétrés aux Etats-Unis, l'attentat terroriste de Nice revendiqué par les djihadistes de Daech et la tentative de coup d'Etat militaire survenue en Turquie.
Il souligne que tous ces événements se sont produits sur fond de "guerre infinie" en Syrie, de tensions croissantes dans les relations entre la Russie et l'Otan et de montée en popularité de Donald Trump, investi par le parti républicain pour le représenter à la présidentielle américaine, ce qui constitue "une rupture majeure dans l'histoire contemporaine des Etats-Unis".
L'année 2016 figure ainsi parmi "les pires", bien qu'elle ne soit pas aussi "intéressante" que 1989, 1991 ou 2001. Cependant, nous ne sommes qu'au premier semestre de 2016, rappelle l'auteur de la tribune.
Toujours selon lui, la cascade d'événements dramatiques auxquels nous faisons face aujourd'hui risque toujours de "s'accélérer", ce qui serait lourd de conséquences imprévisibles.