Le réseau social Facebook a subi bien des critiques et reproches de censure suite au blocage des liens relatifs aux révélations de Wikileaks sur le Parti démocrate américain. A la tentative d'un utilisateur de poster le lien qui menait à la page avec les documents, Facebook réagissait avec un message disant que le lien présentait potentiellement une menace:
"Les matériaux que vous voulez partager comprennent un lien qualifié de potentiellement dangereux par notre système. Supprimez-le pour continuer".
@wikileaks there you go! #DNCLeaks pic.twitter.com/cfSUo4hvz0
— Adryenn Ashley (@adryenn) 24 июля 2016 г.
Les utilisateurs n'ont pas tardé à informer l'administration de Facebook du problème. En réponse, ils ont reçu le conseil d'utiliser des liens vers des sites alternatifs au lieu de poster les liens directs de Wikileaks.
For those facing censorship on Facebook etc when trying to post links directly to WikiLeaks #DNCLeak try using https://t.co/2b9Kn1RITr
— WikiLeaks (@wikileaks) 24 июля 2016 г.
Comme l'administration de Facebook l'a précisé par la suite, le blocage était dû à l'analyse du contenu des liens effectuée automatiquement par le système. Ainsi, les liens de Wikileaks ont été bannis suite au tri.
@SwiftOnSecurity @wikileaks It's been fixed.
— Alex Stamos (@alexstamos) 24 июля 2016 г.
Pour le moment, cela a été réparé et les utilisateurs peuvent désormais partager facilement les liens en question.
Un scandale a éclaté autour de la publication par Wikileaks de 19.252 messages électroniques du Comité national du Parti démocrate des Etats-Unis. Ces courriers révèlent que, lors de la bataille des primaires, les instances dirigeantes des démocrates soutenaient ouvertement Hillary Clinton au détriment de l'autre candidat démocrate, Bernie Sanders, qui a finalement perdu.
Suite à ces révélations, la présidente du parti Debbie Wasserman Schultz a été obligée d'annoncer sa démission en raison de la fuite de données de son parti.