Voici ce qui pourrait porter le coup de grâce aux sanctions antirusses

© Sputnik . OXANA BOBROVITCHLa délégation des députés français, en visite en Crimée, devant les caves de Massandra
La délégation des députés français, en visite en Crimée, devant les caves de Massandra - Sputnik Afrique
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Suite à sa visite en Crimée, le député des Français de l’étranger Thierry Mariani a confié à Sputnik sous quelles conditions politiques l’Occident pourrait lever les sanctions antirusses.

Le député de l'Assemblée nationale Thierry Mariani affirme que les résultats des élections présidentielles et législatives du printemps prochain en France pourraient avoir un impact considérable sur les relations bilatérales entre les deux pays:

"La majorité des membres (de l'Assemblée nationale, ndlr) sont pour un rétablissement des relations normales avec la Russie et, notamment, la fin de sanctions."

Et d'expliquer: "Au fond, Fillon et Sarkozy expriment des positions que nous défendons. Le vrai enjeu est de faire que le prochain gouvernement de la France adopte une autre politique. Je pense qu'on peut gagner les élections présidentielles, on peut avoir une autre position dès le mois de juin prochain".

En vue des prochaines élections aux Etats-Unis, M. Mariani a également fait ses pronostics sur la reconnaissance de l'appartenance de la Crimée à la Russie:

La vinerie Massandra - Sputnik Afrique
Les députés français visitent une cave en Crimée
"Donald Trump a une politique beaucoup moins dangereuse et moins idéologique qu'Hillary Clinton. Dans les huit mois à venir, on a des élections aux USA, en France, et après — en Allemagne. Je pense que les choses peuvent évoluer. Aussi bien le climat général que la reconnaissance de la Crimée en tant qu'appartenant à la Russie".

Une délégation de 11 parlementaires français est arrivée en Crimée vendredi dernier. Lors de leur séjour sur la péninsule, ils visiteront les villes russes de Simferopol, Yalta et Sébastopol.

La Crimée et la ville de Sébastopol sont redevenues russes à l'issue d'un référendum tenu en mars 2014 dans le sillage de la crise politique en Ukraine consécutive au renversement du président Viktor Ianoukovitch. Lors du scrutin, dont les résultats ne sont pas reconnus par la communauté internationale, plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de l'intégration à la Russie.

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